14/11/2025 reseauinternational.net  5min #296243

La Rand vient de le dire : «Sans Poutine, le monde est foutu»

par Mounir Kilani

La RAND Corporation vient d'écrire la plus belle des victoires pour Vladimir Poutine sans même s'en rendre compte.

Le 6 octobre 2025, le think-tank du Pentagone - celui qui a inspiré la guerre froide, la guerre du Vietnam et la «guerre contre le terrorisme» - a publié 8 pages terrifiantes.

Titre : Preparing for the Death of Vladimir Putin (Se préparer à la mort de Vladimir Poutine) Lien :  rand.org

Leurs conclusions

Page 187, en lettres grasses :

«A Russia without Putin could be significantly MORE dangerous than today's Russia». «The United States should AVOID actions that increase the likelihood of severe instability in Russia».

Traduction brutale : Sans Poutine, la Russie peut devenir un monstre ingérable. Surtout, ne touchez à rien. Laissez-le vivre.

La peur américaine

Ils ont peur. Une peur bleue.

  • Peur que les 6000 ogives nucléaires se retrouvent entre les mains de 12 généraux qui se haïssent.
  • Peur que les sous-marins Boreï disparaissent dans l'Arctique avec leurs missiles Bulava.
  • Peur que la Sibérie orientale devienne chinoise en un week-end.
  • Peur que Moscou explose en 15 républiques et que l'Europe se retrouve avec 40 millions de réfugiés armés.

Le cauchemar de la RAND

Page 142, scénario 4 : le cauchemar absolu

«Collapse of central authority → civil war → loose nukes → rogue generals selling warheads on the black market».

Traduction : guerre civile, armes nucléaires égarées, généraux qui vendent des bombes aux enchères.

Page 190, la recommandation qui tue :

«The United States should prepare to ENGAGE with any successor regime that maintains control, even if it is more authoritarian than Putin's».

Autrement dit : S'il y a un successeur encore plus dur, serrez-lui la main rapidement. On préfère un Poutine 2.0 à un chaos à la yougoslave, version puissance 100.

Même la RAND sait que la Russie n'est pas l'Irak. On ne renverse pas 11 fuseaux horaires comme on a renversé Saddam. On ne bombarde pas 1000 ans d'histoire avec des drones et des tweets.

Et pendant que Santa Monica tremble, rappelons les faits que l'Occident refuse de voir.

Mars 2024 : les élections

  • 87,28%
  • Files d'attente de 500 mètres à -35 °C à Norilsk.
  • Bureaux ouverts jusqu'à 2 h du matin à Vladivostok.
  • 400 observateurs des BRICS.
  • Zéro fraude constatée.

Un Indien sur place :

«J'ai vu plus de monde en une heure que pour nos élections en un mois».

Un Sud-Africain :

«L'ANC a perdu sa majorité. Poutine a 87%. Respect».

Un Brésilien :

«C'est la claque démocratique qu'on n'ose même pas rêver chez nous».

Poutine, symbole planétaire

  • En Afrique, on débaptise les rues «Charles-de-Gaulle» pour les appeler «Avenue Vladimir-Poutine».
  • À Bamako, les militaires chantent «Poutine, notre frère» en brandissant des drapeaux russes.
  • À Caracas, Maduro l'appelle «le père des peuples libres».
  • À Pékin, Xi Jinping l'appelle «mon vieil ami» et lui réserve la place d'honneur à chaque sommet.
  • À Tianjin, à l'OCS, Modi lui serre la main 42 secondes de trop devant les caméras.

Et à Washington ? On paie 12 millions de dollars pour imaginer sa mort... et on découvre que sa mort nous enterrera tous.

Le prix payé par l'Europe

Pendant ce temps, l'Europe paie la note :

  • Gaz russe × 5
  • 100 milliards à Kiev
  • 2000 Leopard promis → 200 livrés
  • F-16 «bientôt» depuis 2023
  • 5% du PIB partis en fumée
  • Usines fermées en Allemagne
  • Agriculteurs français dans la rue

Et la RAND, elle, dit :

«Arrêtez tout. Vous allez provoquer exactement ce que vous redoutez».

C'est la plus belle revanche de l'histoire.

Le retournement

Eux qui ont écrit Overextending and Unbalancing Russia en 2019 pour saigner Moscou via l'Ukraine. Eux qui ont financé les think-tanks qui juraient :

«Poutine tombe avant Noël 2022».

Eux qui ont répété :

«L'économie russe est en ruine». pendant que le rouble tenait tête au dollar.

Aujourd'hui, ils publient 8 pages pour dire :

«S'il vous plaît, que Poutine reste en vie. Sinon, nous sommes tous morts».

Merci la RAND. Merci d'avoir payé 12 millions pour écrire la plus belle ode à Poutine jamais sortie d'un think-tank américain.

Parce que quand ton pire ennemi dit :

«Sans toi, le monde s'effondre» c'est que tu as déjà gagné. À jamais.

La RAND a payé 12 millions pour l'écrire. L'Histoire, elle, l'écrira gratis : Poutine fut l'homme qui a fait trembler l'Empire en restant simplement en vie.

L'homme et l'empire

Poutine n'est pas un dictateur. C'est le ciment d'un empire de 11 fuseaux horaires, 190 peuples, 6000 têtes nucléaires, 17 millions de km². Il est le dernier rempart entre l'ordre et le chaos absolu.

Le monde après lui

Vous voulez le faire tomber ? Allez-y.

Mais après, ne venez pas pleurer quand :

  • La Chine annexe Vladivostok
  • Les missiles hypersoniques Kinjal tombent sur Varsovie sans que personne sache qui a appuyé sur le bouton
  • L'Europe se retrouve avec 50 millions de réfugiés et zéro gaz pour l'hiver
  • Le dollar devient du papier toilette parce que plus personne n'a peur de l'Amérique

La Russie survivra à Poutine. Comme elle a survécu à la Horde d'or, à Napoléon, à Hitler, à la guerre civile, à l'hyperinflation des années 90, à 12 ans de sanctions.

Mais vous ? Vous ne survivrez pas à une Russie sans lui.

L'épilogue

La RAND vient de le dire. Noir sur blanc. 8 pages. 12 millions de dollars.

Partagez avant que la RAND ne publie le prochain rapport :

«Comment on a tout perdu en voulant tuer le seul homme qui nous maintenait en vie».

Poutine vivra. Longtemps. Et quand il partira, ce sera Dieu qui décidera. Pas Santa Monica. Pas Washington. Pas Bruxelles.

Et ce jour-là, la Russie pleurera. Puis elle se relèvera. Comme toujours.

Et l'Occident ? Il paiera encore 12 millions pour comprendre pourquoi il a perdu.

Poutine n'est pas mort. Il est déjà entré dans l'Histoire comme l'homme qui a fait plier l'Empire sans perdre sa souveraineté.

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